
Pourquoi on rend hommage à un artiste que quand il meurt, et pas quand il est au chômage, à la retraite ou quand il pleure
Pas né pour voler, j’essuie les galères
Je rêve de planer au-dessus de cette misère
J’voulais écrire pour rassembler, pas de rires sur ce sujet
Pourtant j’en vois aucun qui capte, que des idiots, fermés, qui se tâtent
Ouvre les yeux que je te parle, c pas bête ce que dit Karl
Voici notre autodestruction, les extrêmes seront jamais, la solution
Ils dessinent le monde avec des ombres pour justifier toutes leurs bombes qui creuseront aussi vos tombes
Bourré, le souffle coupé j’ai plus de couplet pour faire de doublé
Mon refrain s’épuise, le dédain s’amenuise, bouteille de vin se brise, mais où est passée l’Eglise ?
Survivre c pas pour moi, tous mes signaux, vitaux, sont ok
Je veux + d’intensité, comme un bateau, de quoi quitter le quai
Pas celui des orfèvres j’y suis jamais allé, bien que commettre des crimes me vienne parfois à l’idée
Quand j’vois certains salauds qui pourrissent la terre ou profitent de la faiblesse de leurs frères
Avec eux l’avenir me fait vraiment pitié, c pas sur eux qu’il faut compter même s’ils savent bien manipuler
Ce qui me tue avec ce changement climatique, c’est les babouins guettant des innovations technologiques. Et voir dans chaque coin ces rats climatosceptiques
On sait résoudre ce problème faut juste se remettre en question
Avez-vous beaucoup d’oedèmes ou êtes-vous seulement très cons ?
J’vous demande pas de quitter l’alcool, juste un peu de sobriété
Le genre de choses qu’on apprend à l’école, une responsabilité partagée
Mais monsieur c’est pas les nôtres, c’est les ricains chinois qui font
Pas question d’accuser les autres, attaquons sur tous les fronts
Ça relève pas du secourisme mais du whataboutism, utilise ton scepticisme
J’intéresse que les nonnes, plus personne ne me regarde
Visé par des hommes, une meuf bonne n’arrive que par mégarde
Je n’sais plus quoi espérer, j’ai déjà tout essayé
Qu’est-ce qui pourrait m’dépanner, ma main ou une vieille, à dérouiller ?
Je valdingue pour oublier ce que les flingues m’ont enseigné
Sur Appa j’voulais m’envoler mais pas à pas j’ai dérapé
Saitama peut rien pour moi, j’suis à deux doigts d’finir en toi
Ecoute bien quand je te parle, pas de doigts de pied en éventail
Miss météo a peut-être chaud mais c la terre qui a mal
Printemps aride, baigneur fétide, tu voudras graille y aura que dalle
Arrête les accusations de surpopulation, oui en Inde comme en Afrique y a d’la pollution
Mais ce qui nique leur trique c qu’elles sont sans fondations
Revois un peu ta p’tite consommation, tu pourras enfin défaire tes grandes convictions
Oui je mords dans le lard, je déchire ton étendard
C pas top pour q’t’assimiles mais ça fait du bien tous ces missiles
Comme ton ex balance ses piques à la fin d’une danse physique
Je me libère de ce qui me pèse et j’espère pas que ça te plaise
Intègre qqchose, n’attends pas la prochaine dose
Vas-y mtn, gagne du temps, faut aller vite, lâche ta bite
Je suis qu’un tique qui pique des rimes qui cliquent
C’est pas du venin que je t’injecte juste les raisins de la colère que je collecte
J’parle anglais, français et espagnol couramment mais y’a que dans celle de Molière que je m’entends
C pas la vraie vie, ça beaucoup moins vite
C mon cœur qui l’dit car j’laisse pas parler ma bite
Un message à délivrer, je suis passionné, acharné
Le cerveau qui charbonne, je délaisse la daronne
Eveillé/agacé, pas besoin de moustique, la frontale sur le bic
Je saigne cette page, lumière rouge baignant sur ma rage
Trop peur d’envoyer une lettre pour traverser les ronces
Dans mes rêves les plus fous j’imagine des réponses
Mais dans cette réalité je vois que des cruautés
J’écoute du lofi tout seul dans mon lit
C pas vrai je déconne j’suis au bord d’un atoll
Mais j’écris cette chanson pour Bigflo et Oli
Moi je crois qu’elle est bonne, deviendront-ils des idoles ?