

Le tour du monde en stop, sans avion.
Vous retrouverez ici toute l’aventure que je m’apprête à vivre. C’est pour moi l’occasion d’une vie et j’ai donc décidé de la partager. Si j’en reviens grandi, peut-être le serez-vous aussi ? On va dire que c’est la poursuite de nos études.
Notes
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Il n’y a pas besoin de voyager loin ou près, pour se trouver, s’ouvrir au monde ou atteindre un autre objectif de développement que vous mettriez à ma place. C'est juste une méthode qui a marché pour moi et pour d'autres. Le bout du monde peut être derrière votre porte, à vous de voir !
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Mon action a des conséquences. Ne pas prendre l’avion, faire du stop et peu consommer permet de les limiter pour la planète quand je voyage. Si vous souhaitez aussi agir, allez lire https://bonpote.com/.
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Îles Lofoten, Norvège, 2020
Questions / Réponses
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Pourquoi “The Towelless Traveler” ?
“Le voyageur sans serviette” en anglais. C’est pour représenter l’état d’esprit minimaliste dont il faut faire preuve pour voyager léger. Il m’est arrivé de ne pas prendre de serviette par souci de place et de me débrouiller très bien avec un gant de toilette.
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Pourquoi un tour du monde ?
Et pourquoi pas ? Faire géographiquement le tour n’est pas très important, c’est la formulation qui résonne avec l’aventure, la découverte. C’est un moyen de se lancer un défi pour nourrir mon envie d’explorer le monde qui est apparue pendant mon année en Erasmus. Le voyage me permet de sortir de ma zone de confort, ce qui me permet ensuite d’apprendre sur moi-même et les autres.
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Pourquoi en stop ?
Le stop permet bien sûr de moins dépenser, mais ce n’est pas pour ça que je l’ai choisi. En stop on peut rencontrer des locaux facilement, qui sont prêts à échanger sur leur vie et à vous donner un autre point de vue sur le monde. C’est aussi un bon moyen d’épicer un peu l’aventure : on ne sait pas si quelqu’un va s’arrêter. Le début est stressant mais c’est un excellent exercice pour s’habituer à l’imprévu.
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Pourquoi pas d’avion ?
Pour moins polluer. Quand j’ai commencé à voyager seul j’étais trop enthousiasmé à l’idée d’explorer un nouvel endroit pour réaliser que prendre autant l’avion était réellement nocif. Je n’avais pas le temps de prendre le temps. J’ai ce luxe maintenant. Et puis, vous n’êtes pas frustrés de ne pas visiter tous les lieux que vous survolez quand vous êtes en avion ?
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Pourquoi maintenant, en pleine pandémie de COVID-19 ?
La situation s’améliore et je ne compte pas attendre une prochaine crise mondiale pour partir.
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C’est pas un peu trop risqué ?
Si je ne prends pas de risques, je ne ferai rien. Il faut prendre des risques mesurés, pas inconsidérés, et prévoir le pire. Oui le pire peut arriver, que je parte, ou que je reste. Si je ne pars pas je le regretterai toute ma vie. Le choix est vite fait pour moi, je ne remets pas en question le vôtre (ou suis-je en train de le faire ?).
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Quel impact cela aura-t-il sur ta carrière professionnelle ?
C’est une question sur laquelle j’ai longuement réfléchi et j’en ai conclu ceci : s’il y a un impact, il sera dans la bonne direction. J’ai fait mes études par soif de connaissance, pas pour exercer une position spécifique. Je pourrais déjà être en train de grimper les échelons comme mes camarades, mais s'agirait-il de la bonne échelle pour moi ?
J’ai la possibilité de réaliser mes rêves dès maintenant alors j’y vais. À titre de comparaison, allez voir le parcours de Ludovic Hubler qui était dans un cas de figure similaire en 2002.
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Pourquoi seul ?
Voyager seul me permet de rentrer plus facilement en contact avec les autres. Je suis plutôt introverti à la base, rester seul est essentiel par moment mais c'est insoutenable en continu, ce qui me donne le courage de parler aux gens. Christopher McCandless ou Into the Wild vous diront que le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. Je suis peut-être naïf de croire qu'il existe mais le poursuivre me rend ironiquement heureux. Je n'échapperai pas à la solitude en voyageant mais j'y succomberais en restant ici. Bien ou mal entouré, je serai seul si je ne poursuis aucun rêve. Approuvez ou non, l'humain est complexe et la vie me fera peut-être changer d'avis.
En attendant, tout le monde est bienvenu pour partager un bout du trajet !


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